Auteur/autrice : admin4903

  • Urbanisation ou verdure ?

    Urbanisation ou verdure ?

    Nombreux hyérois se plaignent de la bétonisation de notre environnement. Pour les anciens qui ont connu la ville dans les années 60 et 70, il est vrai qu’elle a changé de physionomie. Nombreuses campagnes qui entouraient nos quartiers où se mêlaient l’horticulture florale de plein air et sous les serres mais aussi la culture des fruits et légumes ont laissé la place à l’urbanisation et aux constructions de tout genre. Cette urbanisation est parfois empreinte d’écologie avec des qualificatifs d’écoquartier ou encore avec des modes de construction se voulant respectueux de l’environnement. Cependant le constat est irréfutable pour notre ville, qui s’étend et dont la population augmente avec toutes les conséquences induites liées à la circulation, au stationnement, à la pollution qu’elle soit sonore, visuelle ou atmosphérique, à la sécurité, la promiscuité, etc..

    Le comité d’intérêt local n’a pas vocation à débattre de la nécessité de construire et étendre l’urbanisation de la ville. Les contraintes liées à l’accroissement de la population, les impératifs fixés par l’État pour la politique de la ville, les schémas de répartition des différentes zones d’activités décidés par la Métropole TPM et enfin le respect de l’environnement, au petit niveau du CIL, la maîtrise de tous ces paramètres dépassent nos possibilités de réflexion d’ensemble pour en débattre efficacement et influer sur les décisions politiques de nos élus.

    Néanmoins le but de notre association, composée d’habitants engagés et bénévoles, est de préserver et d’améliorer notre cadre de vie en recueillant le constat des riverains dans les domaines afférents à la qualité de la vie, l’environnement et la sécurité du quartier pour ensuite en faire état aux services concernés de la mairie tout en proposant des améliorations. Par le biais de la réprésentation des adhérents de l’association, nous pouvons donc faire remonter vers nos élus le ressenti sur ce sujet qui a trait à la qualité de la vie. Le nombre de nos adhérents actuellement de 680 dans notre quartier qui en compte environ 10 000 nous permet d’être écouté et, plus le nombre d’adhérents augmente et plus cette écoute des élus devient attentive.

    Pour revenir au sujet lié à notre cadre de vie, il y a des points de satisfaction qu’il faut souligner dans l’aménagement qui accompagne l’urbanisation de notre ville. C’est le cas en limite de notre CIL, sur le quartier de la gare, avec la requalification qui nous intéresse d’un espace vert longtemps délaissé.

    Pour avoir évoqué précédemment les anciens d’entre nous (dont je fais parti) et les années 60 et 70, les hyèrois de ces générations se rappellent l’époque ou la voie Olbia n’existait pas et que les campagnes et le parc du Petit Séminaire s’étendaient entre la rue Michelet et l’avenue Victoria jusqu’au quartier de la gare. La cession de ce domaine pour la construction de plusieurs programmes immobiliers et le tracé de la voie Olbia ont supprimé cet espace de verdure. Il en restait toutefois une partie sous forme de square, de l’autre coté de la voie Olbia, sommairement aménagé, sans attraction pour les enfants et familles et par conséquent peu fréquenté.

    Sur ces lieux, l’évocation d’un projet de construction de 50 logements sociaux en 2020 avait ému les riverains refusant le sacrifice d’une zone verte en menant une action collective de sensibilisation sur les médias. A cette époque M le Maire s’était positionné en expliquant que de toutes façons les contraintes de construction imposées ne permettaient pas la réalisation de ce projet. Au final, il s’avère aujourd’hui que cet espace vert conservera sa vocation dans le cadre d’un réaménagement prometteur.

    Un projet qui avait fait l’émoi de nombreux riverains.

    Les travaux sont en cours sur les 6000 m² du « Parc du Séminaire ». Ils devraient satisfaire les jeunes de tout âge avec la création de 2 aires de jeux accessibles aussi aux enfants à mobilité réduite. Les adultes ne sont pas oubliés avec l’installation d’agrès sportifs. Ces aménagements seront complétés par un espace polyvalent pour jeux de pétanque, un amphithéatre de plein air avec gradins et l’installation de mobiliers de détente, d’un local associatif, le tout agrémenté d’une mise en lumière nocturne de type guinguette.

    Le projet actuel de préservation de l’espace vert.

    Cette requalification qui nécessite en outre la plantation de 35 arbres et la création de plusieurs massifs et d’une prairie sèche a commencé en juin dernier et devrait prendre fin en décembre.

    Les travaux en cours de réalisation pour une livraison en décembre 2025

    Pour ceux qui ont le souvenir de la stèle supportant la vierge Notre-Dame de « Saint Charles » à l’entrée du domaine du petit séminaire, si cette dernière (la vierge) avait disparu en même temps que la vocation religieuse des lieux pour rejoindre le séminaire de La Castille à La Crau, la stèle quant à elle était demeurée en place. Elle est protégée pendant les travaux par un enroulement de gaine plastique bleu. Cependant est-il nécessaire de conserver cette relique qui n’a plus sa raison d’être sans la présence de la vierge, il serait bon qu’elle soit restaurée et qu’elle retrouve un sens à son existence de stèle.

    La stèle support de Notre-Dame de « Saint Charles »

    CIL Gambetta

    Sources :

    Archives et photo diocésaines ;

    Article Var Matin 2020 ;

    FaceBook Hyères.

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  • Les infos commerces.

    Les infos commerces.

    Les Halles Victoria.

    Sans qu’aucune précision de date ne soit donnée, l’inauguration des Halles Victoria sur l’avenue piétonne des Îles d’Or, que l’on nomme également les Halles gourmandes, est annoncée pour le mois de septembre.

    Les travaux se seront poursuivis tout le long de l’été pour aménager les 4 concepts d’alimentation gourmands dont vous pouvez déjà avoir un aperçu sur le site internet des Halles Victoria.

    Des burgers chez All Angus smash burger, un bar à couscous chez Graine d’Orient, la cuisine asiatique de Soho Wat et la cuisine italienne dont la carte n’est pas encore dévoilée à la Trattoria, toutes ces bonnes adresses seront prêtes d’ici quelques jours à vous recevoir.

    Reprenons les arguments parus sur le site des Halles Victoria pour vous donner l’envie de venir jusqu’à cette future bonne adresse culinaire et festive de notre quartier Gambetta :

    Les Halles Victoria ne seront pas qu’un food court… ils seront aussi un lieu de vie animé, rythmé toute l’année par une programmation éclectique et chaleureuse.

    Les Halles Victoria rassembleront les amateurs de bonne cuisine, de musique, d’échanges et de découvertes. La programmation mettra en avant des artistes locaux, des chefs invités, des thématiques gourmandes de saison (raclettes, planchas, street food du monde), ou encore des rendez-vous incontournables comme les fêtes de ville, les vacances scolaires ou Noël. 

    Cette photo prise sur le site des Halles Victoria nous invite à venir nombreux.

    Avenue des Îles d’Or.

    Toujours dans cette avenue des Îles d’Or, face à la belle réalisation de l’immeuble des « Halles Victoria » dont nous venons de vanter l’avenir commercial prometteur, cette partie piétonne affiche toujours une certaine désolation pour l’apparence de ses façades. Que ce soit d’un coté ou de l’autre de cette voie très prisée par les touristes en pleine saison, les vitrines des commerces désaffectés font pale figure et dénotent totalement avec cette avenue piétonne récemment requalifiée.

    Sur une des vitrines occultée par l’affichage sauvage, il y a bien une autorisation de travaux en date du 26 novembre 2020 à l’ordre de la « SCI des Îles d’Or » pour le ravalement et la modification des façades du 4 au 8 de cette avenue, mais 5 ans plus tard nous ne voyons toujours rien venir et les habitants du quartier, s’ils ne s’impatientent pas, ils se désolent de cette situation qui dure.

    Nous pouvons espérer qu’à l’approche des prochaines échéances municipales, cet environnement fasse l’objet de toutes les attentions de nos élus afin d’engager une réhabilitation de qualité.

    Affichage avenue Gambetta.

    Nous faisons un même constat de l’affichage sauvage qui vient recouvrir très rapidement les vitrines et façades d’immeubles en déshérence. Ici l’ancienne agence d’une banque fermée depuis quelques mois et qui sert de support à de nombreuses affiches.

    Visuellement ça accroche le regard, mais on s’en passerait.

    Souhaitons que l’affichage électoral ne profite pas de cette aubaine pour s’étaler sur ces supports malheureusement disponibles.

    Chez « Ninette »

    Nous saluons un nouvel établissement en restauration traditionnelle sur l’avenue Gambetta au dessous de la banque du CIC. « Ninette » est aussi estampillé comptoir gourmand. Façade joliment redécorée couleur ocre pour un restaurant qui nous annonce des spécialités méditerranéennes régionales servies en salle et en terrasse. Cet établissement est encore en travaux d’aménagement et l’ouverture est prévue en octobre.

    Spécialités méditerranéennes régionales.

    Coba Sushi.

    Ça bouge également dans la rue Brest ou au début de l’été, une enseigne de restauration, le « Coba Sushi« , déjà présente à Toulon, a ouvert un restaurant à Hyères. L’ouverture est restée discrète pour cet établissement à la salle noire élégante. On souhaite la réussite de cette enseigne dans une rue qui mériterait quelques travaux pour la mettre en valeur avec ses commerçants.

    Spécialités japonaises de sushi.

    Chicken Street.

    Toujours rue Brest, en début d’été pendant que le « Coba Sushi » se préparait à ouvrir, le « Chicken Street » en restauration rapide, installé juste en face, ne tardait pas à fermer ses portes. Après un peu plus d’une année d’activité, cette enseigne proposant de la restauration rapide à consommer sur place et à emporter n’avait certainement pas un emplacement adapté à ses ambitions pour poursuivre son activité. Avec son positionnement en bas de la rue Brest, ce restaurant destiné à une jeune clientèle générait certainement quelques nuisances sur son environnement en raison des odeurs de friture, de la circulation devant l’enseigne et des difficultés de stationnement.

    Le panneau d’enseigne qui domine la façade est donc à présent démonté et la salle de restauration vidée de son mobilier. C’était certainement un pari risqué et couteux au vu des installations de cuisine dans un local qui initialement n’était pas prévu pour cela. On peut s’étonner de l’autorisation donnée au propriétaire ou gérant pour l’installation de ce commerce et sur quelle étude de marché et de la concurrence était elle basée ? En attendant que va devenir cette devanture qui sans être à l’abandon est libre de tout commerce.

    Que va devenir cette devanture dont l’enseigne a disparue ?

    Pantashop.

    Parmi les enseignes qui ont baissé le rideau récemment, le magasin de vêtement Pantashop à l’angle de l’avenue Gambetta avec la rue Edmond Dunan. Après « Cache Cache » vêtement pour femmes au dessous, remplacé par des services à la personne, c’est au tour de Pantashop de baisser le rideau, si l’hémorragie se poursuit, il n’y aura bientôt plus de vitrines de vêtements sur l’avenue Gambetta.

    Encore une vitrine du prêt à porter qui disparait sur l’avenue Gambetta

    Ligne N Coiffure.

    Dans la rue Edmond Dunan, c’est le salon de coiffure « Ligne N Coiffure » (masculin et féminin) qui vient de fermer avec son salon dont le local de commerce est mis en vente. Ce n’était pas un grand salon de coiffure mais il y avait certainement une clientèle d’habitué (e) (s) car en passant nous avions toujours la vision d’une mise en plis ou d’une coiffure en cours.

    Commerce à vendre rue Edmond Dunan.

    Boulangerie Pastor.

    Quelques nouvelles de la boulangerie Pastor au bas de l’avenue Gambetta. Après la fin des travaux de mise aux normes des locaux, engagés et conduits par notre ancien boulanger, le rideau métallique est resté désespérément fermé pendant tout l’été. Si nous espérions une reprise et une ouverture pour le dernier trimestre 2025, celle-ci apparait bien compromise. Il semble que la transaction ne puisse se faire dans l’état actuel des choses et avec des banquiers qui se montrent certainement frileux à prendre des risques dans le contexte économique actuel. Nous restons en contact et nous vous tiendrons informé en souhaitant vous annoncer une bonne nouvelle pour une réouverture.

    Ouverture remise à plus tard.

    C’est tout pour le moment.

    CIL Gambetta

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  • C’était un 21 août à Hyères.

    C’était un 21 août à Hyères.

    Retour en arrière sur un épisode qui a marqué l’histoire de Hyères.

    Ce 21 août 2025 à 19h00, les jeeps, command car, half-track, automitrailleuses antiaériennes, dodge transport de troupe et leurs soldats en tenue d’époque ont remonté fièrement en libérateurs l’avenue Gambetta sous les applaudissements d’une foule nombreuse. Mais qu’en était-il de l’atmosphère dans notre ville de Hyères voila 81 ans ?

    Il y a 81 ans, la libération de Hyères se faisait après de violents combats au Golf Hôtel. Ce prestigieux hôtel de la belle époque, édifié à l’entrée Est de la ville, dominait de ses 5 étages les accès en provenance de Cavalaire, le Lavandou où les soldats français de la 1ère Division Française Libre (1ère D.F.L) venaient de débarquer avec les alliés dans le cadre de l’opération « Dragoon ».

    Le Golf Hôtel avant la guerre.

    Comme il était décrit à l’époque, le Golf-Hôtel d’Hyères était un vaste cube de maçonnerie aménagé en forteresse par les Allemands, hérissé d’armes automatiques, entouré de barbelés. Suite aux premières attaques du 20 et 21 août, il était indispensable de réduire ce dernier bastion de résistance, afin d’ouvrir la route de Toulon et permettre aux Fusiliers Marins et à leurs engins de continuer à progresser. L’assaut conduit par le Commandant Magendie à la tête d’une centaine de volontaires du Bataillon d’Infanterie de Marine et du Pacifique (B.I.M.P) va durablement marquer l’histoire de la Division Française Libre.

    Le golf Hôtel après les combats de libération de la ville.

    Le Golf-Hôtel, immense bâtisse transformée en forteresse avec des souterrains, des casemates blindées et des observatoires, domine la plaine du Gapeau. Le 24ème Bataillon de Marche (B.M.24) est bloqué par le fleuve du Gapeau et des barbelés intacts. Les unités qui attaquent subissent un violent bombardement, les mitrailleuses allemandes crachent toujours.

    Pour vous donner une idée de l’âpreté des combats voici le témoignage du Sergent Marcel NALLIER, du Génie dans la revue Bir Hakiem l’Authion n° 154, octobre 1994

    « En début d’après-midi, le Lieutenant ARNAUD commandant ma Compagnie me demande de déminer les ados de salines, afin que l’on puisse faire sauter les barbelés protégeant l’approche de cette forteresse. Je pars avec un démineur, SALVIANI, ces ados sont étroits, il faut progresser côte à côte. A peine avons-nous parcouru une dizaine de mètres qu’un coup de feu claque, rageur, celui du « Mauser » d’un sniper.

    Le détecteur de mine me tombe dans les jambes, Salviani qui le tenait tombe dans la saumure, en me disant, avec son accent corse rocailleux, « je suis touché ». Il ne pousse pas un cri. La balle est entrée dans le ventre, traversant le paquet de pansement fixé après le ceinturon et sortie dans le dos, près de la colonne vertébrale. Je descends dans la saumure où j’enfonce, je parviens à le remonter et à l’allonger sur l’ados. Le sniper ne tire plus, il aurait pu nous abattre tous tes deux, il ne l’a pas fait, merci à lui. Salviani geint, il souffre terriblement de ce sel qui humecte ses blessures. Nous sommes couchés, maintenant les mitrailleuses prennent le relais mais ne peuvent nous toucher. Les balles sifflent au-dessus de, nous.

    Devant moi, ma Thomson semble ridicule. Il fait chaud, très chaud. Les moustiques nous dévorent. Chaque fois que Salviani lève un bras, les rafales recommencent. Il me supplie de l’achever, je le fais patienter comme Je peux. Personne ne peut venir nous chercher, cet après-midi-là est long, très long sous ce soleil. Le soleil commence à baisser, un déluge de feu et de fumigènes s’abat sur le Golf-Hôtel. Vers 19 heures, tout est fini. On vient nous chercher. 160 allemands seront faits prisonniers dont une quarantaine de blessés. Salviani, quant à lui, est décédé à l’âge de 64 ans, paralysé des membres inférieurs.« 

    La prise du Golf Hôtel par les soldats du BIMP fait sauter le verrou qui stoppait l’avancé des troupes. A 18h30, celles-ci exténuées par ces combats peuvent enfin reprendre leur progression pour libérer la ville. Faisant la jonction avec les unités ayant contournées par la plaine de La Crau, le B.I.M.P recomposé se dirige vers Toulon qui, après des combats très meurtriers, sera à son tour libéré le 26 août.

    Clic photo
    Récit des combats par le général Edmond Magendie

    Après la guerre, les ruines du Golf-Hôtel ont été rasées, laissant place aujourd’hui à une caserne de gendarmerie. Depuis 1984, une plaque y a été apposée indiquant : « Ici en Août 1944 s’élevait le prestigieux Golf-Hôtel, fortifié par la Wehrmacht. Ce verrou résista 40 heures aux attaques de la 4ème Brigade de la 1ère D.F.L. Le 21 août, sur les renseignements d’un jeune hyérois, Pierre Allaria, 100 volontaires du Bataillon d’Infanterie de Marine et du Pacifique, sous les ordres du capitaine Magendie, prirent l’hôtel d’assaut capturant 180 survivants . Hyères était libéré, la voie vers Toulon était ouverte».

    En mémoire aux soldats de la 1ère Division Française Libre.

    Revenons au 21 août 2025 ou l’ambiance était plus festive le long de ce défilé de véhicules d’époque. Le défilé a été fortement applaudi tout le long du parcours jusqu’à la place Clémenceau et pour rester dans l’esprit de l’anniversaire de la libération de la ville, la soirée s’est poursuivi à 21h30 par un concert des Swing Délirium.

    81 ans après c’est la fête, mais il ne faut pas oublier !

    81 ans après, c’est la fête, mais il ne faut pas oublier le sacrifice de ces hommes dont le général Magendie dira :

    « ils ont admis une fois pour toutes que l’amour de la patrie se manifeste par les actes et que les discours sont à l’usage de ceux qui n’ont rien compris. Entre hommes qui vivent et meurent pour reconquérir leur patrie, on y pense toujours et on n’en parle jamais.« 

    CIL Gambetta

    Sources :

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