Catégorie : Le quartier Gambetta

  • Circulation, stationnement, etc.

    Circulation, stationnement, etc.

    C’était un temps..

    Commençons cet article en nous référant à un temps que les moins de.. 50 ans ne peuvent pas connaître. La circulation automobile à Hyères en ce temps là se faisait dans les deux sens sous les fenêtres des immeubles de l’avenue du général de Gaulle et celles de l’avenue des îles d’Or ! Si les promeneurs faisant du lèche vitrines déploraient certainement le manque d’espace sur les trottoirs, les commerçants quant à eux se satisfaisaient de l’animation bruyante devant leurs devantures, signe d’une activité commerciale dynamique. Les camions, voitures et bus polluaient certainement plus que les véhicules d’aujourd’hui et il ne faisait pas bon de mettre le nez à la hauteur des pots d’échappement. Après avoir passé l’age du vélo, avec nos petits talents de mécaniciens en herbe, nos cyclomoteurs trafiqués et bichonnés, parfois bruyants, devenaient les véhicules de transition pour l’apprentissage de la route en attendant l’âge du permis de conduire.

    Une circulation compliquée en centre ville dans les années 60 et 70.

    À cette époque il n’était pas question de traverser la ville d’Est en Ouest par la voie Olbia qui était zone agricole réservée des horticulteurs et des maraîchers. En arrivant par l’Est de la ville et le Golf Hôtel, il fallait emprunter l’avenue du XV ème Corps puis l’avenue Alphonse Denis avant de traverser le centre ville par la place du Portalet pour rejoindre l’avenue Riondet et la route de Toulon. Il faut souligner aussi que les communes alentours n’étaient pas encore devenues le lieu résidentiel des habitants qui, aujourd’hui transhument chaque matin vers les zones d’activités commerciales et d’emploi de Toulon Provence Métropole pour y travailler ou pour consommer et, circulent dans le sens inverse le soir venu. C’était également une époque ou la carte scolaire n’existait pas et nous nous rendions à l’école à pieds.

    Aujourd’hui les choses ont évolué, notre ville s’est étendue, un axe de circulation à 2 fois 3 voies séparées par un terre plein la traverse et nous coupe des quartiers de la gare et celui d’Olbus Riquier. Ce boulevard créé sur le tracé de l’ancienne voie romaine d’Olbia, voulu par notre ancien maire M Mario Benard et inauguré par son successeur M Jean-Jacques Perron en 1977, draine une circulation permanente d’Est en Ouest et vice-versa. Sur proposition de M Politi, maire en 2010, ce boulevard a changé de nom pour prendre celui de l’avenue Ritondale (maire de la ville de 1983 à 2008).

    Si les véhicules depuis les années 70 se sont améliorés en polluant beaucoup moins, leur nombre quant à lui a explosé permettant à chacun dans une famille, dès que l’âge le permet, d’avoir son propre moyen de locomotion motorisé à 2 ou 4 roues. Dans le cœur de la ville, les rues piétonnes ont remplacé l’ancienne voie de circulation automobile en apaisant la déambulation des passants devant les vitrines.

    Une circulation souvent saturée sur l’avenue Ritondale.

    Nous devrions nous satisfaire de cette circulation qui s’est excentrée de notre cœur de ville pour rejoindre l’avenue connue sous les deux noms Olbia ou Ritondale selon celui que vous voudrez lui donner, mais s’était sans compter sur les conséquences des évolutions ci-dessus.

    A présent..

    La ville ces 50 dernières années a connu une augmentation importante de la population. Elle est passée de 36 000 habitants en 1975 à 56 000 aujourd’hui (source INSEE). Cet accroissement de la population s’est accompagné bien entendu d’une extension urbaine avec la construction de logements dans des nouveaux quartiers assortis d’établissements scolaires, d’installations sportives et de loisirs, des zones de commerciales, etc..

    L’ augmentation de la population a été suivie de l’augmentation du nombre de voitures. Leur nombre atteint aujourdh’ui une moyenne de 1,5 véhicules par foyer sans compter les engins de déplacement individuel motorisé qui sont autorisés à partir des plus jeunes âges. Ces moyens de déplacement vont de la voiture sans permis à la trottinette électrique, disponibles à partir de 12 ans en passant par des vélos assistés dont l’équipement pneumatique et la vitesse font parfois plus penser à des motocyclettes qu’à des vélos conventionnels.

    Cyclomoteur ou vélo ?

    Le constat..

    Les conséquences de ces évolutions et du mode de vie sur notre environnement se traduisent par un changement des nuisances liées à la circulation. Le flux de circulation traversant la ville s’est déplacé sur l’avenue Ritondale et n’a cessé de se densifier avec des pointes aux heures de prise et de cessation du travail et un flux continu en journée estivale avec le flot incessant des touristes. Certes le nombre de véhicules électriques et hybrides grandit qui représente prés de 5% (source SDES) du parc automobile circulant dans notre pays au 1er janvier 2025. Pourcentage qui n’est pas encore suffisant pour faire baisser la pollution de l’air à proximité de notre boulevard et le bruit de cette circulation ponctué bien souvent par les sirènes hurlantes des véhicules d’intervention des Pompiers, du SAMU ou de la Police qui demandent à se faire ouvrir le passage. S’agissant d’une voie de liaison (D 98) pour ce boulevard traversant notre commune, il n’est pas question d’imposer un classement Crit’Air pour emprunter cette route. La vitesse sur l’avenue Ritondale, bien que limitée à 50 km/h sur toute la traversée de la ville n’est pas toujours respectée. L’arrivée sur le rond point Petit pour rattraper l’autoroute A 570 semble être comme une délivrance pour beaucoup d’automobilistes frustrés d’avoir contenu la puissance de leur moteur. Une traversée de ce rond point, un temps limitée à 2 voies pour faire ralentir et diminuer la nuisance sonore, mais une mesure qui a rapidement été abandonnée. Il est donc difficile et parfois dangereux de s’insérer dans la circulation en arrivant des rues adjacentes. Ces mêmes automobilistes oublient également que la vitesse reste limitée à 70 km/h entre ce rond point et l’échangeur de l’hôpital.

    Dans notre quartier Gambetta du cœur de ville, on ne peut pas évoquer de réelles difficultés de circulation si ce n’est ponctuellement à certains endroits. Il s’agit généralement des horaires de sortie de classe où les parents se rapprochent au plus prés des établissements pour récupérer leurs enfants scolarisés à Anatole France, au lycée Jean Aycard ou encore à proximité du parking du Versin pour les lycéens et collégiens venant des établissements Maintenon et St Joseph. A ces horaires, ces afflux de circulation créent des ralentissements parfois importants comme dans la rue du 8 mai 1945 tous les jours à partir de 17h00.

    La vitesse..

    La vitesse des véhicules est limitée à 30 km/h dans le cœur de ville. Plusieurs radars pédagogiques pour sensibiliser aux excès de vitesse ont été installés sur les axes stratégiques de l’avenue Beauregard ou encore Ambroise Thomas mais supprimé dans l’avenue Gambetta. Il est malheureusement fréquent de voir ces radars s’illuminer de rouge en indiquant parfois des excès jusqu’à 60 km/h, soit le double de la vitesse autorisée.

    Une zone 30 dans tout le cœur de ville qui n’est pas toujours respectée.

    Le stationnement..

    Le stationnement est généralement aisé en semaine. Pour ceux qui sont prêts à marcher un peu en quittant leur voiture pour rejoindre leur destination, l’offre de stationnement existe dans la ville. Près de 1700 places de stationnement gratuites sont recensées en centre ville (source mairie Hyères). Il faut citer également les places dans les parkings gratuits du Versin (150 places), celui du Casino avec 435 places gratuites le samedi matin, mais aussi les parkings payants INDIGO de la place Clémenceau (416 places), le centre Olbia en face des Dames de France (443 places), le parking Joffre (111 places) à coté du Park Hôtel et le Casino (435 places) payantes pour le reste de la semaine. Tous ces parkings proposent une heure de stationnement gratuite dans la journée. N’oublions pas les navettes permettant la liaison entre le parking de 800 places de l’Espace 3000 (quartier de la gare) et la destination du centre ville.

    Un affichage des places disponibles bien pratique.

    La difficulté de stationnement existe cependant sur les places réservées aux professionnels assurant les livraisons. Ces places sont souvent occupées par des automobilistes peu soucieux des conséquences. Les livreurs de faît, s’arrêtent en pleine voie de circulation pour effectuer leur travail et ils bloquent ainsi le reste des véhicules derrière eux. Il peut se produire aussi que les commerçants eux même voulant se garer au plus prés de leurs boutiques utilisent les places que pourraient occuper leurs clients. Notons aussi le samedi matin, jour de marché ou le nombre de places au centre ville se restreint en raison de la présence des commerçants et camelots qui stationnent sur les emplacements. Les badauds et acheteurs sur le marché qui viennent de l’extérieur du quartier cherchent à se rapprocher au maximum avec leurs véhicules. Ils n’hésitent pas à se garer en dehors des emplacements autorisés. Nous remarquons souvent ce même comportement désinvolte par les cyclistes qui entassent régulièrement leurs vélos sur les mobiliers publics en délaissant les potences pourtant disponibles, mises à leur disposition pour sécuriser leurs 2 roues.

    En l’absence de potence, les 2 roues sont entassés sur les gardes-fous.

    En résumé..

    Pour résumer, il semble que la circulation en voiture ne soit pas un réel problème dans notre quartier de cœur de ville et le stationnement non plus, sous réserve de se dégourdir un peu les jambes. La nuisance qui semble être la plus remarquée par les riverains et les personnes qui fréquentent le cœur de ville concerne les deux roues généralement à assistance électrique.

    Les nouveaux engins de déplacement personnel motorisé (EDPM)..

    De part leur vitesse, leur autonomie et leur facilité d’utilisation, ces moyens de locomotion, prennent aujourd’hui une place prépondérante dans les déplacements urbains. Leur utilisation est pourtant bien encadrée par le code de la route, mais à l’usage on s’aperçoit que ces règles ne sont pas ou très peu respectées notamment par les trottinettistes. L’augmentation importante du nombre d’accidents et de morts parmi les usagers de ces véhicules ces dernières années le prouve. Les chiffres du baromètre de l’ONISR de la Sécurité Routière montrent une augmentation de 87 % du nombre de décès liés l’utilisation des EPDM ces douze derniers mois dans notre pays atteignant 73 morts, soit 1 décès tous les 5 jours et 1000 utilisateurs de ces véhicules ont été blessés gravement, soit une hausse de 29 % dans ce même temps. Les autorités, quand elles ne ferment pas les yeux, ont des difficultés à faire respecter l’utilisation de ces véhicules dans notre quartier de centre ville. Il est donc fréquent, lorsqu’on se promène sur les trottoirs ou dans les espaces piétonniers en ville, de croiser ou se voir doubler à vive allure et parfois frôler ou bousculer par un usager en deux roues qui n’a pas sa place à cet endroit. Un geste de notre part peut entrainer une chute et ces usagers jeunes et moins jeunes, qui ne sont généralement pas équipés des protections exigées par le code de la route, risquent de graves blessures dont les premières sont les traumatismes crâniens et les blessures faciales. Les piétons et notamment les personnes âgées risquent également la chute et des conséquences graves dans ces situations.

    Un danger réel sur les espaces piétons.

    En conclusion de cet article et s’il y avait des progrès à demander à nos élus, ce serait d’avoir une réflexion approfondie pour diminuer les nuisances de bruit et de pollution de l’air liés à la circulation sur l’avenue Ritondale mais aussi faire respecter l’usage de ces nouveaux engins de déplacement personnel motorisé (EDPM) dans notre cœur de ville. Ces engins de déplacement urbain, comme les autres véhicules doivent respecter les règles de circulation du code de la route et trouver leur place sur la chaussée dans des couloirs suffisants et correctement balisés et non pas sur les trottoirs parmi les piétons.

    Et pourquoi pas une obligation de pied à terre dans la zone piétonne du centre ville ?

    Et demain..

    Le projet du Pôle d’Échange Multimodal au quartier de la gare est en « route » qui devrait voir le jour en 2028. Notre quartier Gambetta sera moins concerné par cet aménagement destiné à faire converger en arrivées et départs de Hyères, les différents modes de transport, que ce soit la liaison vers l’aéroport, les trains en gare, les bus et les navettes vers les quartiers dont celui du cœur de ville et pour les voitures un parc de stationnement en étage doublé en nombre de places pour passer à 500 places.

    Un parc de stationnement que nous sommes impatients de voir.

    La sécurité Routière dans tout ça !

    Pour mettre un point final à cet article, il faut évoquer la dernière campagne de sensibilisation de la Sécurité Routière. Face à la recrudescence des comportements irascibles et violents entre les différents usagers, sur les différents modes de déplacement, qu’ils soient à pied, à une, deux ou quatre roues, motorisés ou non, sur les routes et en ville, la SR propose une grande campagne de mobilisation sur le thème : « Priorité au respect« .

    Cette campagne est matérialisée par un manifeste de « 5 engagements concrets » pour sensibiliser sur l’essentiel : « chacun a sa place dans l’espace public. N’en laissons aucune à l’agressivité et à l’incivilité ».

    Philippe Aubet

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  • Les infos commerces.

    Les infos commerces.

    Les Halles Victoria.

    Sans qu’aucune précision de date ne soit donnée, l’inauguration des Halles Victoria sur l’avenue piétonne des Îles d’Or, que l’on nomme également les Halles gourmandes, est annoncée pour le mois de septembre.

    Les travaux se seront poursuivis tout le long de l’été pour aménager les 4 concepts d’alimentation gourmands dont vous pouvez déjà avoir un aperçu sur le site internet des Halles Victoria.

    Des burgers chez All Angus smash burger, un bar à couscous chez Graine d’Orient, la cuisine asiatique de Soho Wat et la cuisine italienne dont la carte n’est pas encore dévoilée à la Trattoria, toutes ces bonnes adresses seront prêtes d’ici quelques jours à vous recevoir.

    Reprenons les arguments parus sur le site des Halles Victoria pour vous donner l’envie de venir jusqu’à cette future bonne adresse culinaire et festive de notre quartier Gambetta :

    Les Halles Victoria ne seront pas qu’un food court… ils seront aussi un lieu de vie animé, rythmé toute l’année par une programmation éclectique et chaleureuse.

    Les Halles Victoria rassembleront les amateurs de bonne cuisine, de musique, d’échanges et de découvertes. La programmation mettra en avant des artistes locaux, des chefs invités, des thématiques gourmandes de saison (raclettes, planchas, street food du monde), ou encore des rendez-vous incontournables comme les fêtes de ville, les vacances scolaires ou Noël. 

    Cette photo prise sur le site des Halles Victoria nous invite à venir nombreux.

    Avenue des Îles d’Or.

    Toujours dans cette avenue des Îles d’Or, face à la belle réalisation de l’immeuble des « Halles Victoria » dont nous venons de vanter l’avenir commercial prometteur, cette partie piétonne affiche toujours une certaine désolation pour l’apparence de ses façades. Que ce soit d’un coté ou de l’autre de cette voie très prisée par les touristes en pleine saison, les vitrines des commerces désaffectés font pale figure et dénotent totalement avec cette avenue piétonne récemment requalifiée.

    Sur une des vitrines occultée par l’affichage sauvage, il y a bien une autorisation de travaux en date du 26 novembre 2020 à l’ordre de la « SCI des Îles d’Or » pour le ravalement et la modification des façades du 4 au 8 de cette avenue, mais 5 ans plus tard nous ne voyons toujours rien venir et les habitants du quartier, s’ils ne s’impatientent pas, ils se désolent de cette situation qui dure.

    Nous pouvons espérer qu’à l’approche des prochaines échéances municipales, cet environnement fasse l’objet de toutes les attentions de nos élus afin d’engager une réhabilitation de qualité.

    Affichage avenue Gambetta.

    Nous faisons un même constat de l’affichage sauvage qui vient recouvrir très rapidement les vitrines et façades d’immeubles en déshérence. Ici l’ancienne agence d’une banque fermée depuis quelques mois et qui sert de support à de nombreuses affiches.

    Visuellement ça accroche le regard, mais on s’en passerait.

    Souhaitons que l’affichage électoral ne profite pas de cette aubaine pour s’étaler sur ces supports malheureusement disponibles.

    Chez « Ninette »

    Nous saluons un nouvel établissement en restauration traditionnelle sur l’avenue Gambetta au dessous de la banque du CIC. « Ninette » est aussi estampillé comptoir gourmand. Façade joliment redécorée couleur ocre pour un restaurant qui nous annonce des spécialités méditerranéennes régionales servies en salle et en terrasse. Cet établissement est encore en travaux d’aménagement et l’ouverture est prévue en octobre.

    Spécialités méditerranéennes régionales.

    Coba Sushi.

    Ça bouge également dans la rue Brest ou au début de l’été, une enseigne de restauration, le « Coba Sushi« , déjà présente à Toulon, a ouvert un restaurant à Hyères. L’ouverture est restée discrète pour cet établissement à la salle noire élégante. On souhaite la réussite de cette enseigne dans une rue qui mériterait quelques travaux pour la mettre en valeur avec ses commerçants.

    Spécialités japonaises de sushi.

    Chicken Street.

    Toujours rue Brest, en début d’été pendant que le « Coba Sushi » se préparait à ouvrir, le « Chicken Street » en restauration rapide, installé juste en face, ne tardait pas à fermer ses portes. Après un peu plus d’une année d’activité, cette enseigne proposant de la restauration rapide à consommer sur place et à emporter n’avait certainement pas un emplacement adapté à ses ambitions pour poursuivre son activité. Avec son positionnement en bas de la rue Brest, ce restaurant destiné à une jeune clientèle générait certainement quelques nuisances sur son environnement en raison des odeurs de friture, de la circulation devant l’enseigne et des difficultés de stationnement.

    Le panneau d’enseigne qui domine la façade est donc à présent démonté et la salle de restauration vidée de son mobilier. C’était certainement un pari risqué et couteux au vu des installations de cuisine dans un local qui initialement n’était pas prévu pour cela. On peut s’étonner de l’autorisation donnée au propriétaire ou gérant pour l’installation de ce commerce et sur quelle étude de marché et de la concurrence était elle basée ? En attendant que va devenir cette devanture qui sans être à l’abandon est libre de tout commerce.

    Que va devenir cette devanture dont l’enseigne a disparue ?

    Pantashop.

    Parmi les enseignes qui ont baissé le rideau récemment, le magasin de vêtement Pantashop à l’angle de l’avenue Gambetta avec la rue Edmond Dunan. Après « Cache Cache » vêtement pour femmes au dessous, remplacé par des services à la personne, c’est au tour de Pantashop de baisser le rideau, si l’hémorragie se poursuit, il n’y aura bientôt plus de vitrines de vêtements sur l’avenue Gambetta.

    Encore une vitrine du prêt à porter qui disparait sur l’avenue Gambetta

    Ligne N Coiffure.

    Dans la rue Edmond Dunan, c’est le salon de coiffure « Ligne N Coiffure » (masculin et féminin) qui vient de fermer avec son salon dont le local de commerce est mis en vente. Ce n’était pas un grand salon de coiffure mais il y avait certainement une clientèle d’habitué (e) (s) car en passant nous avions toujours la vision d’une mise en plis ou d’une coiffure en cours.

    Commerce à vendre rue Edmond Dunan.

    Boulangerie Pastor.

    Quelques nouvelles de la boulangerie Pastor au bas de l’avenue Gambetta. Après la fin des travaux de mise aux normes des locaux, engagés et conduits par notre ancien boulanger, le rideau métallique est resté désespérément fermé pendant tout l’été. Si nous espérions une reprise et une ouverture pour le dernier trimestre 2025, celle-ci apparait bien compromise. Il semble que la transaction ne puisse se faire dans l’état actuel des choses et avec des banquiers qui se montrent certainement frileux à prendre des risques dans le contexte économique actuel. Nous restons en contact et nous vous tiendrons informé en souhaitant vous annoncer une bonne nouvelle pour une réouverture.

    Ouverture remise à plus tard.

    C’est tout pour le moment.

    CIL Gambetta

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  • C’était un 21 août à Hyères.

    C’était un 21 août à Hyères.

    Retour en arrière sur un épisode qui a marqué l’histoire de Hyères.

    Ce 21 août 2025 à 19h00, les jeeps, command car, half-track, automitrailleuses antiaériennes, dodge transport de troupe et leurs soldats en tenue d’époque ont remonté fièrement en libérateurs l’avenue Gambetta sous les applaudissements d’une foule nombreuse. Mais qu’en était-il de l’atmosphère dans notre ville de Hyères voila 81 ans ?

    Il y a 81 ans, la libération de Hyères se faisait après de violents combats au Golf Hôtel. Ce prestigieux hôtel de la belle époque, édifié à l’entrée Est de la ville, dominait de ses 5 étages les accès en provenance de Cavalaire, le Lavandou où les soldats français de la 1ère Division Française Libre (1ère D.F.L) venaient de débarquer avec les alliés dans le cadre de l’opération « Dragoon ».

    Le Golf Hôtel avant la guerre.

    Comme il était décrit à l’époque, le Golf-Hôtel d’Hyères était un vaste cube de maçonnerie aménagé en forteresse par les Allemands, hérissé d’armes automatiques, entouré de barbelés. Suite aux premières attaques du 20 et 21 août, il était indispensable de réduire ce dernier bastion de résistance, afin d’ouvrir la route de Toulon et permettre aux Fusiliers Marins et à leurs engins de continuer à progresser. L’assaut conduit par le Commandant Magendie à la tête d’une centaine de volontaires du Bataillon d’Infanterie de Marine et du Pacifique (B.I.M.P) va durablement marquer l’histoire de la Division Française Libre.

    Le golf Hôtel après les combats de libération de la ville.

    Le Golf-Hôtel, immense bâtisse transformée en forteresse avec des souterrains, des casemates blindées et des observatoires, domine la plaine du Gapeau. Le 24ème Bataillon de Marche (B.M.24) est bloqué par le fleuve du Gapeau et des barbelés intacts. Les unités qui attaquent subissent un violent bombardement, les mitrailleuses allemandes crachent toujours.

    Pour vous donner une idée de l’âpreté des combats voici le témoignage du Sergent Marcel NALLIER, du Génie dans la revue Bir Hakiem l’Authion n° 154, octobre 1994

    « En début d’après-midi, le Lieutenant ARNAUD commandant ma Compagnie me demande de déminer les ados de salines, afin que l’on puisse faire sauter les barbelés protégeant l’approche de cette forteresse. Je pars avec un démineur, SALVIANI, ces ados sont étroits, il faut progresser côte à côte. A peine avons-nous parcouru une dizaine de mètres qu’un coup de feu claque, rageur, celui du « Mauser » d’un sniper.

    Le détecteur de mine me tombe dans les jambes, Salviani qui le tenait tombe dans la saumure, en me disant, avec son accent corse rocailleux, « je suis touché ». Il ne pousse pas un cri. La balle est entrée dans le ventre, traversant le paquet de pansement fixé après le ceinturon et sortie dans le dos, près de la colonne vertébrale. Je descends dans la saumure où j’enfonce, je parviens à le remonter et à l’allonger sur l’ados. Le sniper ne tire plus, il aurait pu nous abattre tous tes deux, il ne l’a pas fait, merci à lui. Salviani geint, il souffre terriblement de ce sel qui humecte ses blessures. Nous sommes couchés, maintenant les mitrailleuses prennent le relais mais ne peuvent nous toucher. Les balles sifflent au-dessus de, nous.

    Devant moi, ma Thomson semble ridicule. Il fait chaud, très chaud. Les moustiques nous dévorent. Chaque fois que Salviani lève un bras, les rafales recommencent. Il me supplie de l’achever, je le fais patienter comme Je peux. Personne ne peut venir nous chercher, cet après-midi-là est long, très long sous ce soleil. Le soleil commence à baisser, un déluge de feu et de fumigènes s’abat sur le Golf-Hôtel. Vers 19 heures, tout est fini. On vient nous chercher. 160 allemands seront faits prisonniers dont une quarantaine de blessés. Salviani, quant à lui, est décédé à l’âge de 64 ans, paralysé des membres inférieurs.« 

    La prise du Golf Hôtel par les soldats du BIMP fait sauter le verrou qui stoppait l’avancé des troupes. A 18h30, celles-ci exténuées par ces combats peuvent enfin reprendre leur progression pour libérer la ville. Faisant la jonction avec les unités ayant contournées par la plaine de La Crau, le B.I.M.P recomposé se dirige vers Toulon qui, après des combats très meurtriers, sera à son tour libéré le 26 août.

    Clic photo
    Récit des combats par le général Edmond Magendie

    Après la guerre, les ruines du Golf-Hôtel ont été rasées, laissant place aujourd’hui à une caserne de gendarmerie. Depuis 1984, une plaque y a été apposée indiquant : « Ici en Août 1944 s’élevait le prestigieux Golf-Hôtel, fortifié par la Wehrmacht. Ce verrou résista 40 heures aux attaques de la 4ème Brigade de la 1ère D.F.L. Le 21 août, sur les renseignements d’un jeune hyérois, Pierre Allaria, 100 volontaires du Bataillon d’Infanterie de Marine et du Pacifique, sous les ordres du capitaine Magendie, prirent l’hôtel d’assaut capturant 180 survivants . Hyères était libéré, la voie vers Toulon était ouverte».

    En mémoire aux soldats de la 1ère Division Française Libre.

    Revenons au 21 août 2025 ou l’ambiance était plus festive le long de ce défilé de véhicules d’époque. Le défilé a été fortement applaudi tout le long du parcours jusqu’à la place Clémenceau et pour rester dans l’esprit de l’anniversaire de la libération de la ville, la soirée s’est poursuivi à 21h30 par un concert des Swing Délirium.

    81 ans après c’est la fête, mais il ne faut pas oublier !

    81 ans après, c’est la fête, mais il ne faut pas oublier le sacrifice de ces hommes dont le général Magendie dira :

    « ils ont admis une fois pour toutes que l’amour de la patrie se manifeste par les actes et que les discours sont à l’usage de ceux qui n’ont rien compris. Entre hommes qui vivent et meurent pour reconquérir leur patrie, on y pense toujours et on n’en parle jamais.« 

    CIL Gambetta

    Sources :

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